Lâcher prise est une capacité qui peut s’avérer difficile à acquérir. Il est néanmoins important de la posséder, car elle permet de gérer les situations difficiles auxquelles vous êtes confrontés dans votre vie quotidienne.
Le stress, l’anxiété, l’angoisse peuvent rapidement prendre le dessus sur vous et vous empêcher de vivre pleinement.
Le lâcher-prise c’est l’art de lâcher, tout en restant attaché sur le sujet qui vous préoccupe.
Mais commençons par le début.
Pourquoi ne lâchez-vous pas prise ?
Vous êtes généralement récalcitrant à laisser aller une situation, car vous percevez le lâcher-prise comme le renoncement à vous investir ou vous préoccuper d’un sujet. Vous croyez que si vous lâchez prise, vous n’aboutirez à rien et n’obtiendrez pas ce que vous souhaitez. Par conséquent, lâcher prise peut être un défi considérable, en particulier quand l’enjeu est important.
Un exemple : la problématique
Un parent inquiet pour son fils ou sa fille adolescent(e) qui ne s’intéresse pas à ses études, ne fait pas ses devoirs et passe son temps derrière son ordinateur pour faire des jeux vidéo ou regarder des séries.
L’attitude du parent risque d’être la suivante : aller régulièrement vers son fils ou sa fille avec des préoccupations, des questionnements, des exigences. Il se peut également qu’il y ait des menaces, des conséquences telles : des privations, des contraintes horaires, etc.
Bien souvent, si vous en parlez avec votre entourage, bon nombre de personnes vont vous dire : c’est un classique chez les adolescents « lâche prise ».
Souvent, le parent inquiet se dit qu’il aimerait bien pouvoir lâcher prise, mais il ne peut laisser son enfant seul, planter son année scolaire, ses études, voire sa vie. Eh oui, dans ces cas-là, le parent inquiet peut faire preuve d’exagération.
Il est clair que ce parent ne veut pas arrêter de s’intéresser à son enfant et va avoir du mal à cesser de se préoccuper de ce dernier. Tout cela est bien normal, et soyons clair : les comportements cités en exemple ne fonctionnent pas, ou mal.
Mais, nous l’avons vu, lâcher prise, ce n’est pas renoncer, c’est cesser de s’acharner sur l’objet de notre préoccupation.
Exemple : Des pistes de solution
Lâcher-prise pour ce parent, ce sera, de cesser son comportement actuel. Puis de porter son regard sur la situation. C’est-à-dire de voir ce qui part de lui, ce qui l’inquiète. Puis de travailler son acceptation face à cette situation pour faire son propre bout de chemin. De plus, cela va l’amener à garder ses inquiétudes pour lui et ainsi ne pas polluer la relation avec son enfant et faire confiance à ce dernier pour trouver ses solutions.
Dès lors, en faisant un pas de recul, en acceptant ce qui est là pour lui, ce parent peut choisir d’agir différemment avec son enfant :
- Parler à son enfant de ses préoccupations.
- Exprimer à ce dernier ses peurs et ses craintes
- Lui dire qu’il est prêt à lui faire confiance
- Lui dire que si ce dernier a besoin de lui il répondra présent.
- Etc.
Bien sûr, je ne dis pas que l’enfant va dès lors et dans l’immédiat avoir une attitude responsable et se mettre à travailler. D’où l’importance de faire confiance et de rester là si l’enfant demande de l’aide.
Comment oser le lâcher-prise ?
Vous devez accepter que le lâcher-prise n’est pas seulement une cessation d’action sur une situation, mais aussi un pas à part, un retour à soi-même et un choix de nouveau cheminement. Pour ce faire, vous devez également cultiver la foi et la confiance dans la situation et dans l’autre.
Comment apprendre à lâcher prise concrètement ?
Pour commencer, il faut :
1 – Identifiez l’objet, le sujet, le thème sur lequel vous souhaitez lâcher-prise.
Identifiez précisément l’objet, le sujet et le thème sur lequel vous souhaitez lâcher prise afin de pouvoir prendre conscience de ce qui vous inquiète, de ce qui vous préoccupe, qu’il s’agisse d’une ou de plusieurs questions.
2 – Observez votre attitude, votre comportement à l’égard de cet objet ou de cette situation.
Examinez rigoureusement votre attitude et votre comportement envers cet objet ou cette situation. Identifiez vos habitudes actuelles, les actions que vous effectuez : marcher en cercle, actions répétées, pensées qui reviennent constamment. Restez neutre et concentrez-vous exclusivement sur les actes que vous accomplissez.
3 – Cessez de faire ce que vous faisiez.
Arrêtez immédiatement ce que vous êtes en train de faire. C’est une étape initiale cruciale et qui requiert souvent beaucoup de volonté et de courage. Il vous faudra prendre le temps nécessaire pour ne plus agir.
4 – Observez ce qui se passe en vous au niveau de vos émotions, de vos sensations, de vos inquiétudes ou de vos peurs.
Il est essentiel de prêter attention aux pensées négatives qui peuvent être inhibantes. Pour observer ses sentiments et émotions, la méditation, la sophrologie et la respiration peuvent permettre une concentration sur la perception intérieure. La pratique de la pleine conscience, soutenue par le fait de ne pas se juger, joue un rôle important pour favoriser la présence au moment présent.
5 – Revenir vers la situation pour voir quels sont les actes qu’il vous est possible de poser.
Après avoir pris un certain recul, il est plus aisé d’examiner la situation sous un angle différent et de relativiser. Avec cette perspective, vous serez à même de prendre des mesures éclairées et cohérentes. A partir de vos observations et de votre expérience, telles que l’adoption d’une action alignée et consciente ou l’inaction.
6 – Revenir vers la situation pour voir où il vous faut faire confiance en vous et en l’autre.
Il est essentiel de développer la confiance en soi et en l’autre. Faire confiance consiste à autoriser l’autre à assumer la responsabilité de ses propres choix et à avoir la conviction qu’il fera ce qui est le mieux pour lui et pour la situation. Une fois votre confiance en vous-même suffisamment consolidée, vous pouvez alors accorder votre confiance aux autres.
7 – Accepter l’attente ou l’impuissance.
Lâcher prise nécessite une dose de patience, de développer la capacité à attendre et à gérer l’impuissance. Dans ces moments où, il n’y a parfois rien à faire, admettre l’impuissance peut-être la meilleure option pour permettre à la situation de progresser dans la direction souhaitée.
8 – Agir sur les autres sujets, sur lesquels vous avez du pouvoir.
Il est essentiel d’agir sur les sujets sur lesquels vous avez du pouvoir. Cela vous recentrer sur les choses sur lesquelles vous pouvez avoir une influence et une action concrète. Cela vous permet de gérer l’attente et l’impuissance et vous aide à lâcher prise plus facilement.
9 – Développer la conviction que ce que vous souhaitez va arriver pour faciliter les pensées positives au quotidien.
Il est fondamental de développer des croyances positives pour faciliter le lâcher-prise. Les techniques de relaxation profonde et celle de visualisation sont des moyens efficaces pour créer des pensées optimistes et positives au quotidien. Une pratique régulière du yoga ou d’autres activités physiques peuvent également contribuer à un équilibre et à l’atteinte de cet objectif.
Dans le cas où vous avez du mal à gérer cette situation par vos propres moyens, il est toujours possible de recourir au service d’un ou d’une thérapeute, psychologue ou coach.
Le respect de ces 9 conseils vous permettra de retrouver un état de sérénité et de rester zen !
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